Cet axe rassemble des recherches ayant pour point commun de revêtir un caractère principalement historique, tout en maintenant un dialogue constant avec d’autres approches, notamment philosophiques, privilégiées dans les axes 2, 3 et transversal.
Ces travaux couvrent une vaste période qui s’étend du Moyen-Âge jusqu’à l’orée du 21e siècle. Ils se distribuent en cinq projets qui portent sur une variété de domaines scientifiques, incluant les recherches sur l’œuvre et la carrière de Poincaré qui forment le socle historique des travaux de l’UMR depuis sa création et qui conservent leur dynamisme, ainsi que, plus généralement, des études historiques sur les sciences mathématiques, informatiques, physico-chimiques, biomédicales, humaines, sur les questions environnementales, ainsi que sur les interactions des sciences et des techniques avec d’autres activités (économie, industrie, sport…).
Chaque projet adopte les méthodes qui lui sont les mieux adaptées : cela inclut l’histoire conceptuelle, l’histoire des pratiques scientifiques, l’histoire sociale, l’histoire des institutions, mais aussi l’érudition classique ou numérique, notamment l’établissement d’éditions savantes d’œuvres et de correspondances, l’archivistique, la prosopographie, etc. Ainsi est mise en jeu une diversité d’approches complémentaires de l’histoire des sciences, en lien avec la philosophie et la sociologie des sciences ; cette transdisciplinarité et ce dialogue approfondi constituent l’une des spécificités et l’un des points forts de l’UMR. Cette diversité à la fois thématique et méthodologique assure en outre le lien entre cet axe et les autres (ce dont témoigne l’appartenance de la majorité des chercheurs inscrits ici à un ou plusieurs autres axes), et par conséquent la cohérence globale de l’unité.