Vie du laboratoire
Deux soutenances de thèses auront lieu en septembre. Pierre Gégout (Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication / Archives Henri-Poincaré) soutiendra sa thèse intitulée : "Étude pragmatiste de la pédagogie d'Élise et Célestin Freinet à l'École Freinet de Vence. Temps d'enquête et reconstruction de la forme scolaire d'enseignement" jeudi 7 septembre à 14h, à Nancy (site Libération, salle 002). Gaëlle Le Dref (Institut de recherches interdisciplinaires sur les sciences et la technologie) soutiendra quant à elle sa thèse intitulée "Biotechnologies et théories de l'évolution. D'une controverse à l'autre" lundi 11 septembre à 9h30, à Strasbourg (Nouveau Patio, Amphithéâtre Alain Beretz). | |
Notre collègue Michel Le Du, de l'IRIST (Strasbourg), est nommé professeur à l'Université Aix-Marseille. Toutes nos félicitations ! Un nouvel ingénieur projet arrive au laboratoire le 1er septembre. Il s'agit de Louis Patard, qui a une double compétence en chimie et en histoire des sciences, et qui travaillera pour le projet Prosopomaths (MSH Lorraine / Archives Henri-Poincaré, sous la direction de Laurent Rollet. Il sera présent dans nos murs jusqu'à fin décembre. |
Séminaires et groupes de travail
- Groupe de travail "connexions et théorie de jauge" : jeudi 7 septembre à 14h, Irem de Lorraine
- Séminaire Logiques & philosophie : mardi 26 septembre à 14h, Philippe Ruisseau, sur l’article de Fitting “Paraconsistent Logic, Evidence, and Justification (2)”, MSH Lorraine, salle 322, Nancy
- Epistémologie comparée de l’expérimentation dans les sciences de la nature et dans les sciences humaines et sociales : mardi 26 septembre à 17h, Catherine Allamel-Raffin, MISHA, salle Visio, Strasbourg
- Groupe de travail "connexions et théorie de jauge" : vendredi 29 septembre à 14h, Irem de Lorraine
Manifestations
- Journée de soutenance des mémoires de MADELHIS : 13 septembre 2017, Nancy, MSH Lorraine
- Journée en l'honneur d'Hélène Bouchilloux : 27 septembre 2017, Nancy, MSH Lorraine [en savoir plus]
- Mathematics: Objectivity by Representation, Colloque final du projet ANR/DFG, et 9th French PhilMath Workshop (FPMW) : 4 & 5-7 octobre 2017, Nancy, MSH Lorraine [en savoir plus]
- Universités et grandes écoles : circulations étudiantes et scientifiques d’hier à aujourd’hui : 17-18 octobre 2017, Nancy, Présidence Léopold [en savoir plus]
- Circulation des mathématiques dans la Grande Région du XVIIIe au XXe siècle : 18-20 octobre 2017, Université de Luxembourg, Campus Belval [en savoir plus]
Hors les murs
- Samedi 9 septembre, Armelle Line Peltier, "Science as a system: building comparison between Carl Gustav Jung's holistic thoughts about science and his psychological practice", colloque "Holism: possibilities and problems", Centre for Psychoanalytic Studies, University of Essex
- Vendredi 15 septembre, Valeria Giardino, "Savoir faire et normes en mathématiques", Colloque "Savoir faire mathématiques", Clermont-Ferrand, Maison des Sciences de l'Homme
- Lundi 18 septembre, Vincent Granata, "The Expression of Melancholy in the Blues - Epistemological Considerations)", Colloque de la European Philosophical Society for the Study of Emotions, Comlutense University, Madrid
- Mardi 19 septembre, Manuel Rebuschi, "Des jeux et des mots", Journée "Que dit la philosophie des jeux vidéo ?", Université Paris-Sorbonne
- Vendredi 22 septembre, Johanna Gouzouazi, "Les enjeux du recours à l'expérimentation en géo-ingénierie climatique : des discours aux prises avec des questions de temps et d'espace", 6e Rencontres Doctorales Internationales de Philosophie des Sciences, Université Grenoble Alpes.
- Vendredi 22 septembre, Armelle Line Peltier, "Changing practice, changing theory : the impact of The Red Book on Carl Gustav Jung's thoughts about science", colloque "Carl Gustav Jung: a work in progress", Études Germaniques, Misha, Université de Strasbourg
- 28-29 septembre, Roger Pouivet, "Normes épistémiques et vertu de studiosité", Colloque du Groupe de Recherche en Épistémologie, Paris, Collège de France
Du côté des projets
- Le projet VUILLEMIN, Oeuvres publiées et inédites de Jules Vuillemin, dirigé par Baptiste Mélès, a été sélectionné dans le cadre de l'appel à projets générique de l'ANR, dispositif "Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs". Il permettra un travail d'édition et de valorisation autour du fonds Jules Vuillemin, conservé aux Archives Henri-Poincaré depuis 2004 (voir une présentation dans la lettre d'information de mars 2017). Notre collègue Oliver Schlaudt, membre associé de l'équipe, vient d'être sélectionné dans le programme 'Heisenberg' de la Deutsche Forschungsgemeinschaft, pour son projet "L’homme et l’outil : perspectives de l’évolution culturelle" (une présentation du projet est donnée à la fin de cette lettre dans la rubrique zoom). Toutes nos félicitations aux deux lauréats !
Grand public
- Les chercheurs du laboratoire seront présents au Livre sur la Place à Nancy, dans le programme des Sciences sur la place, au Palais du gouvernement. Vendredi 08 septembre, de 14h à 19h, Laurent Rollet présentera Les enseignants de la Faculté des sciences de Nancy et de ses instituts. Dictionnaire biographique (1854-1918). Dimanche 10 septembre, Martina Schiavon sera présente de 10h à 14h pour l'ouvrage paru récemment, Pour une histoire du Bureau des longitudes ; l'après-midi, de 14h à 19h, c'est Christophe Bouriau qui présentera ses trois derniers livres : Schopenhauer et l'inconscient - Approches historiques, métaphysiques et épistémologiques, Kant et ses grands lecteurs - L'intuition en question, et Schopenhauer. Le programme complet est disponible à : http://www.sciencesurlaplace.fr/
- Philippe Nabonnand et Laurent Rollet participeront à une journée sur Henri Poincaré organisée le samedi 30 septembre à Nancy, salle Poirel, par la Métropole du Grand Nancy. Cette manifestation accompagne le chantier de refondation du Technopôle Henri Poincaré, l'un des projets majeurs de la Métropole.
- Roger Pouivet a signé un article dans The Conversation, intitulé : "Les origines de la post-vérité chez les intellectuels français". Il est consultable à : https://theconversation.com/les-origines-de-la-post-verite-chez-les-intellectuels-francais-82994
Vient de paraître
Martina Schiavon et Laurent Rollet (ed.), Pour une histoire du Bureau des longitudes (1795-1932), Nancy : Presses universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine, coll. "Histoire des institutions scientifiques", 2017. [présentation sur le site de l'éditeur] Qu'est-ce que le Bureau des longitudes? Peu connue du grand public, cette institution a été créée en 1795, à l’initiative de l’abbé Grégoire. Au cours de ses 222 années d’existence, elle a accueilli des grands noms de la science française (Pi erre-Simon de Laplace, Jérôme de Lalande, Henri Poincaré, Louis de Broglie) ainsi que des militaires, des navigateurs et des fabricants d’instruments. Elle a été un lieu de savoir hybride, à mi-chemin entre une académie scientifique et un espace d’administration des sciences et des technologies. Jusqu’en 1854, le Bureau des longitudes a exercé une tutelle administrative et scientifique sur l’Observatoire de Paris et sur l’ensemble de l’astronomie française. À ce moment-là, son histoire traverse déjà celle de l’astronomie, de la navigation, de la géodésie, de la mécanique céleste, de la cosmologie, des sciences physiques ou de la métrologie. Vers la fin du 19e siècle, ses compétences s’élargissent même aux domaines de la physique du globe et de la géodésie dynamique. L’objectif de cet ouvrage est de poser des jalons pour une histoire du Bureau des longitudes, de la Révolution française à la Troisième République. Les contributions rassemblées ici explorent quelques aspects de cette histoire: son rôle dans l’administration, le contrôle et l’expertise des sciences mathématiques et astronomiques, son rayonnement international et ses représentations dans l’espace public et culturel. |
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Zoom sur ... le projet "L’homme et l’outil : perspectives de l’évolution culturelle" de Oliver Schlaudt
Ce projet a pour but de mieux comprendre le rapport existant entre développement technologique (au sens large : instruments, symboles, écriture) et développement cognitif de l’homme. D’après le philosophe néo-kantien Ernst Cassirer, l’outil technique ne se réduit pas à un prolongement extérieur de l’homme, mais il le pénètre et constitue même sa dimension intellectuelle : c’est seulement grâce à l’outil technique que le sujet et l’objet, le moi et le monde sont séparés – dans la mesure où il prend place entre les deux –, et ce n’est qu’à travers l’usage des outils que l’homme devient conscient de lui-même et de ses capacités (Cassirer, « Form und Technik », 1930). Quoique originales et impressionnantes, les thèses de Cassirer se basent essentiellement sur la spéculation et sur de pures considérations de plausibilité. Or, de nouveaux développements au sein des sciences de l’homme invitent à réévaluer les thèses anthropologiques de Cassirer. D’un côté, suite à de nouvelles estimations sur l’âge des premiers outils (2,5 millions d’années !), le rapport entre technique et hominisation apparaît sous un autre jour, et d’un autre côté, les sciences empiriques mettent à la disposition de la réflexion philosophique de nouveaux concepts permettant de préciser les idées des philosophies anciennes : (i) les concepts de l’archéologie cognitive qui cherchent à estimer les compétences requises pour les différentes technologies préhistoriques, (ii) l’approche de l’« embodiment » dans les sciences cognitives qui permet d’évaluer les fonctions cognitives des outils extérieurs (y compris la langue et l’écriture comme outils cognitifs), et (iii) finalement la théorie de l’évolution culturelle qui permet de prendre en considération l’influence des facteurs culturels sur le développement de l’homme.
[consulter la page de Oliver Schlaudt]
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