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Programme Grandes Conférences 2008-2009

  • 03 décembre 2008

Michel Blay (CNRS)

Genèse et enjeux de la physique mathématique: science et techno-science

  • 17 décembre 2008

Jeremy Gray (Centre for the History of the Mathematical Sciences, Open University)

Poincaré and complex function theory [résumé]

  • 04 février 2009

François Recanati (Institut Jean Nicod)

La représentation du singulier [résumé]

  • 22 avril 2009

Peter McLaughlin (Université de Heidelberg)

Boris Hessen and the Origins of Externalism in Science Studies [résumé]

  • 06 mai 2009     [CONFERENCE ANNULEE]

Vincent Barras & Séverine Pilloud (Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé, Lausanne)

A propos de la publication de la correspondance du Dr Tissot. Les correspondances patient-médecin

  • 03 juin 2009

Kai Wehmeier (University of California, Irvine)

How to live without identity, and why [résumé]

  • 10 juin 2009

Michel Meyer (Université Libre de Bruxelles)

Peut-il y avoir de rhétorique sans questionnement ? [résumé]

  • 17 juin 2009

Jean-Pierre Dupuy (Université de Stanford, Californie)

Choix rationnel devant l'Apocalypse, avec application au cas de l'arme nucléaire [résumé]

 

Résumés / Abstracts

  • 17 décembre 2008

Jeremy Gray (Centre for the History of the Mathematical Sciences, Open University): Poincaré and complex function theory

"The flux of ideas that led to the creation of analytic function theory in the 19th Century is perhaps unusual in that it led to the production of a ‘standard version’ of the theory that has survived with few changes for a further hundred years. The way the key ideas fitted into their current form is traced through the production of over 60 text books in more than half-a-dozen languages in the period from the 1850s to 1914. 

The fountain of ideas produced by Cauchy was never organised by him into a single coherent presentation, that task was left to other French mathematicians. Riemann’s ideas were treated as elementary by those who saw themselves as his descendants, and as the upper story of a building built on Cauchy’s theory by others, while Weierstrass and his followers found them from a foundational standpoint. 

Throughout the second half of this period Poincaré was actively involved in many aspects of the subject, yet his influence is scarcely to be noticed in the many books that were published. This talk will investigate why that was and what it may tell us about relationship between research and teaching in the years around 1900."

  • 10 juin 2009

Michel Meyer (Université Libre de Bruxelles) : Peut-il y avoir de rhétorique sans questionnement ?

"La problématologie est une façon nouvelle de penser le langage, la science, la littérature, la religion. Mais aussi la rhétorique. Quand l'Histoire s'accélère, les réponses se mélangent à ce qui pose question, car tout devient plus problématique. Comment faire encore la différence? Certains s'y refusent et prescrivent comme réponse ce qui ne l'est déjà plus, grâce à l'élégance du style, et à la rhétorique en général. D'autres préfèrent qu'on justifie désormais ce qui vaut comme réponse: c'est le rôle de l'argumentation. Il n'empêche qu'on observe de nombreuses théories de la rhétorique et de l'argumentation depuis deux mille ans. Pour dégager une cohérence et une unité dignes de ce nom, il faut rapporter la rhétorique au questionnement.

Le but de notre exposé est d'examiner les conséquences et les applications de l'approche problématologique, sur la publicité ou la littérature, le droit ou la politique, de les articuler à partir de quelques principes de base que nous exposerons."

  • 04 février 2009

François Recanati (Institut Jean Nicod) : La représentation du singulier

L'histoire de la philosophie du langage et de l'esprit au 20ème siècle a tourné, dans une large mesure, autour du débat entre deux positions antagonistes: le "descriptivisme" et ce que j'appellerai le "singularisme". Je présenterai les termes du débat, et je défendrai une version particulière du singularisme.

  • 22 avril 2009

Peter McLaughlin (Université de Heidelberg): Boris Hessen and the Origins of Externalism in Science Studies

The socio-historical approach to the history and philosophy of science generally called "externalism" often focuses on the relation of science and technology. Technology is clearly related to production, and science seems to be related to technology. Thus it would seem that technology might present a means of embedding science in a wider social context. In this talk I shall take a closer look at one particular aspect of the relation of science and technology by examining the origins of externalism in the work of Boris Hessen whose "The Social and Economic Roots of Newton's Principia" provides the prototype of externalist explanation. This widely misunderstood work contains a systematically highly interesting analysis of the way in which social relations can determine technological problems and such problem can determine scientific development.

  • 10 juin 2009

Kai Wehmeier (University of California, Irvine): How to live without identity, and why

Numerical identity, that is, the relation that every object bears to itself, but to no others, is considered by many to be an entirely unproblematic notion. This wasn't always so; the early analytic philosophers--Frege, Russell, Wittgenstein, Ramsey--all wrestled with the concept of identity. Based on their ideas, as well as work by Hintikka, I will discuss ways of dispensing with the notion of an identity relation without sacrificing the expressive power of first-order logic with identity. I will then offer some arguments why one might find the eliminability of identity from predicate logic to be of more than purely technical interest.

  • 17 juin 2009

Jean-Pierre Dupuy (Université de Stanford, Californie): Choix rationnel devant l'Apocalypse, avec application au cas de l'arme nucléaire

Face à la perspective de la disparition de l'espèce humaine, la pensée et même la raison ne sont pas complètement impuissantes, même si les outils traditionnels de choix devant le "risque" se révèlent parfaitement inadéquats. On présentera deux traditions de pensée apparemment aux antipodes l'une de l'autre et qui cependant convergent sur des points essentiels. D'un côté, la pensée post-heideggérienne (Günther Anders, Hannah Arendt), de l'autre, la philosophie stratégique nord-américaine, à l'édification de laquelle ont contribué certains des plus grands logiciens et métaphysiciens du vingtième siècle (David K. Lewis, Gregory Kavka). On sera amené à interroger les fondements philosophiques de la théorie du choix rationnel et de la théorie des jeux, ainsi que l'aporie de Diodore Kronos à l'origine de la métaphysique occidentale, tout en restant à un niveau relativement non technique. On s'interrogera enfin sur la pertinence des concepts dégagés pour traiter des cas moins extrêmes ("catastrophisme éclairé").