Le projet vise à préciser la nature et à discuter les conséquences épistémologiques, mais aussi à certains égards éthiques et politiques, de la possible intervention, dans l’histoire des sciences et des techniques, de processus mettant en jeu ce que l’on a appelé une « dépendance vis-à-vis du chemin suivi ». Une telle dépendance pourrait imposer et maintenir en situation de monopole, par des effets dits « de verrouillage », des théories scientifiques et des solutions techniques « sub-optimales », c’est-à-dire reconnues inférieures à d’autres options qui auraient pu être historiquement privilégiées mais ne l’ont pas été. Elle conduit aussi à soupçonner que ce que nous sommes portés à compter comme des connaissances scientifiques inévitables pourrait bien à l’examen être contingent.
Actualités
- Réunion du groupe projet : Nancy (MSH Lorraine), le 26 juin 2019
- Colloque "Une science radicalement différente est‐elle plausible ? Dépendance vis‐à‐vis du chemin suivi et contingence des résultats scientifiques", Nancy (MSH Lorraine), les 18-19 décembre 2019
Participants
- Léna Soler, Responsable du projet (Nancy)
- Catherine Allamel-Raffin (Strasbourg)
- Agnes Bolinska (Cambridge)
- Hasok Chang (Cambridge)
- Paul Clavier (Nancy)
- Jean-Luc Gangloff (Strasbourg)
- Gerhard Heinzmann (Nancy)
- Cyrille Imbert (Nancy)
- Ian James Kidd (Nottingham)
- Katherina Kinzel (Vienne)
- Joseph D. Martin (Cambridge)
- Frédéric Wieber (Nancy)
- Sjoerd Zwart (Delft)