Colloques et journées PratiScienS passés
Conference annoucement: Rethinking Science after the Practice Turn
Date : 19-20 June 2012
Place : Nancy, MSH Lorraine, France.
The program is available here.
Since the 1980s the turn to practice has had an ever increasing influence on the studies devoted to science, whatever label and orientation these studies may favour—be it philosophy of science, sociology of science, history of science, anthropology of science, science studies, etc. The conference will develop and confront interpretations of the shift towards taking practices in science seriously, with the aim to examine how the turn to practice has modified our conceptions of science and the ways in which we analyse it—where 'science' is understood in a broad sense, including the empirical sciences, mathematics and logic, as well as engineering sciences and technology.
Invited speakers
- Hanne Andersen, Aarhus University, Denmark
- Jean-Paul van Bendegem, Université de Vrije, Bruxelles, Belgique
- Louis L. Bucciarelli, Massachusetts Institute of Technology, USA
- Hasok Chang, Cambridge University, United Kingdom
- Karine Chemla, Université Paris VII, France
- Michaël Lynch, Cornell University, USA
- Hans-Jörg Rheinberger, Max Planck Institute, Germany
- Joseph Rouse, Wesleyan University, USA
- Rein Vihalemm, University of Tartu, Estonia
- Andrea Woody, University of Washington, USA
No registration, free attendance.
The conference is organised by Léna Soler and the PratiScienS group. For more information on the conference or the group, please contact: l_soler <at> club-internet.fr
The PratiScienS group is supported by the Agence Nationale de la Recherche (ANR), the Région Lorraine, the Maison des Sciences de l'Homme Lorraine (USR CNRS 3261), the LHSP – Archives Henri Poincaré (Université de Lorraine, CNRS UMR 7117), and the Université de Lorraine.
Tacit knowledge in sciences: discussion with Harry Collins (12 Dec 2011, Nancy, France)
The PratiScienS group organizes a two days meeting to discuss Harry Collins’ recent book Tacit and Explicit Knowledge (2010).
The conference will take place on 12-13 December 2011 at Nancy University (France).
- Keynote speaker: Harry Collins will give an opening talk and will respond to invited and contributed talks.
- Other speakers: Régis Catinaud, Bahram Djenab, Baudouin Jurdant, Olivier Kaufmann, Trevor Pinch, Léna Soler, Tim Thornton, Aviezer Tucker, and Sjoerd Zwart.
Detailed program and information about the conference.
For more information on the conference, please contact Léna Soler at: l_soler <at> club-internet.fr.
Submission information: <submissions are no longer accepted.>
The deadline has been extended to: 31 May 2011.
Abstracts (500-1000 words) should be sent to catherine.allamelraffin@unistra.fr. Notification of acceptance will be made on 15 June 2011. Authors of accepted abstracts will have to send a complete draft of their paper before 30 September 2011.
Financial support to contributors will be considered.
From practice to results in logic and mathematics. A conference on the role of logical and mathematical practices in shaping results.
Université Nancy 2, Nancy, France, 21-23 June 2010
So far, philosophy of mathematics and logic has mostly been focused on foundational issues. Recent work has been carried out however on the role of practices in mathematics and logic and a growing interest in the issue can be felt. Within this new trend, this conference is aimed at widening analytical perspectives. We aim at exploring and discussing: first the elaboration of proofs and the related results – theorems, for instance – as a coherent and connected whole; secondly the processes and strategies deployed by mathematicians and logicians in their attempts to elaborate these demonstrations and arrive at their results. Thus, ‘practices’ may refer to interactions between researchers, their modes and structures for communicating, their research institutions, and their daily activities and routine. Then, on more epistemological grounds, one is also drawn to explore, at the same time, the ways in which ‘practices’ express the interactions between researchers and their topics of research, the degree and the kinds of the intimacy of these interactions and how they evolve over time.
Invited Speakers include Jean-Paul Van Bendegem, Jessica Carter, Karine Chemla, Jeremy Gray, Brendan Larvor, Danielle Macbeth, Catarina Dutihl-Novaes, Marco Panza, Henrik Kragh Sørensen, and Dirk Schlimm. The Scientific Committee includes Gerhard Heinzmann, Paolo Mancosu, Philippe Nabonnand, Jean-Michel Salanskis and Andrew Warwick.
Detailed program and information about the conference
« Approche des nanosciences en train de se faire », journée d’étude organisée par le groupe PratiScienS
15 juin 2010, Nancy, 14h-16h
Lieu: salle 326, MSH Lorraine & Archives H. Poincaré, 91 Avenue de la Libération (3ème étage) 54001 Nancy
Programme
1. Martina Merz, en coopération avec Daniela Baus (Institut de Sociologie, Université de Lucerne, Suisse) : "Hygiène et pollution: Observations d'une étude de laboratoire en nanosciences" (voir résumé ci-dessous)
2. Sandra Mols (Archives Henri Poincaré - LHSP, UMR 7117, Université de Nancy 2, France) :
"Impuretés, dysfonctionnements, pannes et imprévus dans un laboratoire de physique du nanomagnétisme : obstacles ou adjuvants à la recherche ?" (voir résumé ci-dessous)
Présentation détaillée
1. Intervention de M. Merz (sur une recherche conduite avec D. Baus)
Résumé de l’intervention : « Hygiène et pollution: Observations d'une étude de laboratoire en nanosciences »
Une partie importante de la recherche expérimentale en nanosciences se base sur l’utilisation de microscopes à résolution nanométrique. Ces instruments permettent de visualiser et d’analyser les structures atomiques et moléculaires ainsi que de manipuler et de produire ces structures. Pendant nos visites de laboratoire dans le cadre d’une « étude de laboratoire » nous avons observé que des activités de nettoyage et de prévention de pollution assument une place centrale dans le travail quotidien des chercheurs. Que signifie « propre » dans cet environnement et comment est gérée cette activité ? Et par quelles stratégies les chercheurs assurent-ils un niveau d’hygiène adéquat et résolvent-ils des problèmes imprévus ? Des réponses seront présentées sur la base de nos données ethnographiques et mises en relation avec des travaux anthropologiques et de sociologie et d’histoire des sciences.
Martina Merz est professeure boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) à l’Institut de Sociologie, Université de Lucerne (Suisse).
Projets en cours
- Responsable du projet « Epistemic Practice, Social Organization, and Scientific Culture: Configurations of Nanoscale Research in Switzerland » (soutenu par le FNS, oct 2006-sept 2012).
- Co-responsable du module « Eikones », au sein du projet « Image et modèle » (Image and Model), dans le cadre du Pôle de Recherche National (PRN) « Critique de l’image » (Iconic Criticism – Bildkritik: Macht und Bedeutung der Bilder) du FNS, deuxième phase (octobre 2009-2013). Le but central de ce cluster est la compréhension d’images sous l’aspect de leur production pratique dans les sciences naturelles, la technique et le design.
Daniela Baus est doctorante à l'Institut de Sociologie à l’Université de Lucerne dans le projet consacré aux nanosciences indiqué ci-dessus.
2. Intervention de S. Mols
Résumé de l’intervention : « Impuretés, dysfonctionnements, pannes et imprévus dans un laboratoire de physique du nanomagnétisme : obstacles ou adjuvants à la recherche ? »
Cette conférence consiste en la présentation de premiers résultats obtenus dans le cadre d’une étude de terrain en cours en physique du nanomagnétisme au sein de l’équipe de recherche « Nanomagnétisme et électronique de spin » (NMES), de l’Institut Jean Lamour, Université Henri Poincaré, Nancy 1. Je proposerai une discussion conceptuelle des pratiques au NMES centrée sur de la notion de « dirt », proposée et exploitée par Cyrus M. Mody à propos de la physique des matériaux. Ce concept semblerait fécond pour notre cas d’étude et pour une compréhension et analyse : (1) des dysfonctionnements, problèmes, pannes et imprévus qui affectent quotidiennement les équipements, pratiques, résultats et espoirs de recherche au sein de l’équipe NMES ; (2) des stratégies et pratiques mises en œuvre pour réparer, contourner, et échapper à ces dysfonctionnements, problèmes, pannes et imprévus frustrants affectant équipements et pratiques. Dans un premier temps, je commenterai les types de « dirt » rencontrés et observés au NMES et qui en affectent les pratiques et, dans un second temps, je discuterai l’ambivalence de leur fonction et effets pour la recherche au NMES, entre obstacle au bon déroulement d’expériences, d’un côté, et, de l’autre, outil, guidance pour la construction de connaissances expertes nouvelles et/ou plus avancées.
Sandra Mols est post-doctorante dans le projet PratiScienS depuis septembre 2009, et chargée dans ce cadre d’une étude « de terrain » dans l’équipe « Nanomagnétisme et électronique de spin » de l’Institut Jean Lamour (UMR 7198 CNRS) à l’université Henri Poincaré – Nancy 1. Elle est Membre du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré (UMR 7117) de Nancy 2.
La science telle qu'elle pourrait s'être faite. Réflexions sur les aspects contingents / inévitables des pratiques scientifiques
31 août - 5 Septembre 2009 - Les Treilles
Le colloque a été consacré à une question aussi importante que négligée au sein des études contemporaines sur la science : la question de la contingence dans les sciences. Il s’est agi de discuter si certains aspects des pratiques scientifiques mises en jeu dans notre histoire des sciences – notamment ceux qui ont le statut de faits établis ou d’accomplissements fiables – peuvent être détachés des accidents de cette histoire particulière et prétendre au statut d’éléments inévitables – nécessaires sous certaines conditions à préciser – de toute science. On peut, avec le philosophe des sciences Ian Hacking, qualifier ceux qui sont enclins à répondre positivement d’« inévitabilistes », négativement de « contingentistes ».
L’enjeu du colloque était d’avancer collectivement dans la conceptualisation de la question et le déploiement de ses implications, ainsi que d’expliciter et de peser les arguments susceptibles d’être invoqués en faveur des deux types de positions.
Participants : Catherine Allamel-Raffin (Strasbourg, France); Mieke Boon (Twente, Pays-Bas); Michel Bitbol (Paris, France) ; Hasok Chang (Londres, Angleterre) ; Harry Collins (Cardiff, UK) ; Catherine Dufour (Nancy, France); Jean-Luc Gangloff (Strasbourg, France) ; Ronald Giere (Minnesota, USA); Yves Gingras (Montréal, Canada) ; Ian Hacking (Toronto, Canada); Jean-Marc Lévy-Leblond (Nice, France); Andrew Pickering (Exeter, UK); Claude Rosental (Paris, France) ; Joseph Rouse (Wesleyan College, USA); Jean-Michel Salanskis (Paris, France) ; Léna Soler (Nancy, France) ; Eran Tal (Toronto, Canada) ; Emiliano Trizio (Nancy, France) ; Frédéric Wieber (Nancy, France)
Conférence de Peter GALISON (université de Harvard) : "Tacit Knowledge and Scientific Sight"
Samedi 13 juin 2009, 10h-12h - Paris, IHPST, grande salle, 13 rue du Four, 75006. Séance organisée dans le cadre du groupe de recherche PratiScienS dirigé par Léna Soler aux Archives Poincaré à Nancy (ANR « Repenser les sciences sous l’angle des pratiques scientifiques »).
Caractériser la robustesse des sciences après le "tournant pratique" en philosophie des sciences
Jeudi 26 et Vendredi 27 juin 2008 - Nancy
Les disciplines dont le statut de science n’est pas contesté, notamment la physique, se distinguent par ce que l’on décrit communément comme l’« efficacité », la « fiabilité » ou la « solidité » de leurs accomplissements théoriques, expérimentaux ou techniques. En philosophie des sciences, on parle aujourd’hui souvent de « robustesse ».
Au premier abord la robustesse paraît incontestable, et sa nature intuitivement claire. Pourtant ce qui est en jeu s’avère l’examen difficile à caractériser. Qu’est-ce exactement qui fait la robustesse de la physique ? Comment la robustesse est-elle historiquement générée et améliorée ? Que signifie qu’un résultat scientifique ou un état de développement scientifique est « plus robuste » qu’un autre ? Derrière ces questions, se profilent des enjeux épistémologiques cruciaux. Rien moins que la nature de la science et sa spécificité par rapport à d’autres pratiques humaines ; la nature de la rationalité et du progrès scientifiques ; et la prétention de la science à la vérité.
Participants : Catherine Allamel-Raffin ; Mieke Boon ; Catherine Dufour ; Jean-Luc Gangloff ; Ralf Krömer ; Thomas Nickles ; Andrew Pickering ; Terry Shinn ; Léna Soler ; Emiliano Trizio ; William Wimsatt.