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Membres du groupe

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Léna Soler (coordonnatrice)

Maître de conférences à l’IUFM de Lorraine. Recherche au Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2). Docteur en philosophie et histoire des sciences (physique). Diplôme d’ingénieur en physique.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Analyse détaillée de la pratique théorique d’un physicien singulier (Einstein) vis-à-vis de l’élaboration d’un objet physique particulier (les quanta de lumière introduits en 1905 ([1999], [2001a])
  • Analyses sur la nature et le pouvoir heuristique de l’analogie dans les pratiques de la physique théorique ([2001f])
  • En rapport avec les travaux sur la thèse Kuhnienne de l’incommensurabilité des paradigmes scientifiques, discussion d’éléments constitutifs des pratiques scientifiques dont Kuhn fut l’un des premiers à souligner l’importance d’un point de vue épistémologique : savoir-faire et aspects tacites inéliminables du ‘vivre dans un paradigme scientifique’ ; caractère constitutif, de ce point de vue, de l’éducation scientifique et ses exemples prototypiques ([2000b], [2009a])
  • Discussion et développement de deux propositions de Hacking et de Pickering ([Pickering 1984], [Pickering 1995], [Hacking 1992]) relatives aux pratiques de laboratoire et notamment expérimentales : 1/ La possibilité d’une incommensurabilité expérimentale liée à des disparités entre pratiques expérimentales, et notamment à des différences au niveau des parcs instrumentaux ([2006d], [2008a]). 2/ Un modèle-cadre de développement scientifique, dit « symbiotique », qui repose sur un schéma holistique et interactionniste et vise une compréhension de la dynamique des pratiques scientifiques en général (l’idée directrice étant que ce qui fait la force d’une activité scientifique et sous-tend les jugements relatifs à la fiabilité de ses résultats, c’est la symbiose ou « cohérence élargie » qu’elle parvient à instituer entre un maximum d’éléments hétérogènes en relation de « support mutuel » – pas seulement des propositions, mais aussi des objets matériels, des savoir-faire, etc.) ([2008a], [2009a])
  • Analyses conceptuelles à prétention générale du problème de la contingence dans les sciences (l’alternative ‘contingentisme / inévitabilisme’) ([2006e], [2006f], [2008c], [|2008d], [2009a])
  • Chantiers en cours : analyse du concept de robustesse d’un résultat scientifique introduit par [Wimsatt 1981] (invariance sous multi-déterminations indépendantes) [201Xd] ; élaboration d’un concept de « solidité » plus général ; liens entre modèle symbiotique, robustesse et solidité ; élaboration d’un modèle « multi-couche » de la constitution du fait expérimental dans les pratiques de la physique contemporaine [201Xa] ; problèmes de conceptualisations et conséquences épistémologiques des dits « aspects tacites » impliqués dans les pratiques expérimentales en physique [201Xb] ; déploiement et discussion des arguments en faveur du contingentisme [201Xc]

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Catherine Allamel-Raffin

Maître de conférences à l’université de Strasbourg. Recherche à l’Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les Sciences et la Technologie (IRIST) à l’Université de Strasbourg. Docteur en philosophie et histoire des sciences.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Objet central des travaux de recherche : les images scientifiques. Principe directeur des travaux : prendre en compte le contexte de production, d’exploitation et de diffusion. L’attention accordée aux pratiques scientifiques constitue, par conséquent, une exigence fondamentale d’une démarche que l’on peut appeler « épistémologie pratique », suivant la suggestion de J.-M. Berthelot. Une telle démarche, conçue comme nécessairement pluridisciplinaire, inclut en guise de préalable un travail d’enquête ethnographique des pratiques scientifiques au sein de laboratoires scientifiques déterminés
  • Réalisation de deux enquêtes de ce type : l’une au sein du Groupe Surfaces-Interfaces de l’Université de Strasbourg ; l’autre au Center for Astrophysics de Harvard. Les données recueillies au cours de ce travail d’enquête ont donné lieu à une analyse qui s’est employée, d’une part à dégager la spécificité sémiotique des images scientifiques (à partir de références théoriques issues essentiellement de la tradition de sémiotique peircienne), et d’autre part à cerner les fonctions de ces images dans l’élaboration des connaissances scientifiques (les ressources conceptuelles étant sur ce point empruntées à la philosophie des sciences anglophone). Ces travaux ont débouché sur une thèse de doctorat, soutenue en 2004, portant sur « La production et les fonctions des images en physique des matériaux et en astrophysique », et à la publication de plusieurs articles ([2006a], [2006b], [2005a], [2005b], [2005c], [2004a], [2004b], [2004c])
  • Nouvelle enquête de terrain au sein du laboratoire « Inflammation et environnement dans l’asthme » intégré à la Faculté de Pharmacie de Strasbourg, dans le cadre d’un projet de recherche (2006-2009) intitulé : « Etude comparée des images produites dans les sciences physiques et dans les sciences de la vie ». Objectif : élargir la réflexion aux sciences de la vie en vue d’une étude comparative avec la physique et l’astrophysique [2009a]
  • Objectif premier des recherches en cours : déterminer quelles sont les pratiques spécifiques mobilisées permettant aux chercheurs de passer d’un savoir produit localement (et supposant le recours à de nombreux savoir-faire, tacites ou non) à un savoir doté d’une portée universelle. Est-il possible d’envisager d’adopter un modèle de pratique valable pour toutes les disciplines ou doit-on le rejeter au profit d’une étude différenciée selon les domaines de recherche ?
  • Synthèse des recherches dans deux chapitres d’un ouvrage d’initiation à l’épistémologie et à la philosophie des sciences ([2007], avec J-L Gangloff)

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Mélissa Arneton

Ingénieur d'étude, (IRIST, Université de Strasbourg depuis septembre 2010). Docteur en psychologie (2010). Psychologue (2002). Membre du Laboratoire de psychologie de l'interaction et des relations intersubjectives (Interpsy), EA 4432 (Université Nancy 2).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • évaluation des compétences
  • représentations sociales, attitudes et pratiques scientifiques
  • niveaux psychosociaux et culture 

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Régis Catinaud

Doctorant en épistémologie, philosophie et histoire des sciences (Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS, Nancy 2 et Unité d’Histoire et de Philosophie des Sciences, Faculté des Sciences, Université de Genève).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Evaluation des thèses du tournant pratique et de ses analyses des sciences théoriques
  • Etude des pratiques de théorisation en physique
  • Histoire de la physique théorique et de son émergence (Suisse, France, Allemagne)

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Catherine Dufour

Directrice de Recherches au CNRS. Membre titulaire du Département « Physique de la Matière et des Matériaux » de l’Institut Jean Lamour (UMR 7198 CNRS), université Henri Poincaré – Nancy 1. Membre associée du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Formation de physicienne et expérience de plus de 20 ans dans la recherche expérimentale en physique des matériaux. Diplôme d'ingénieur INSA (département de physique) et doctorat en Physique des matériaux (1990) et habilitation à diriger des recherches (1996)
  • Actuellement chercheur CNRS au Département Physique de la Matière et des Matériaux de l'Institut Jean Lamour (Université de Nancy 1)
  • Sujet de recherche principal : la croissance et l’étude du lien structure-magnétisme dans des systèmes nanométriques à base de terres rares
  • Depuis plusieurs années, s’interroge de manière réflexive sur sa pratique, sur les transformations importantes qu’elle y constate et sur les implications de ces transformations du point de vue de l’établissement de résultats scientifiques
  • 2005/2009, en parallèle avec ses activités de chercheuse en physique : cursus de philosophie orienté « philosophie des sciences » à l’université de lettres de Nancy 2
  • Master 2 « Philosophie et rationalité », master obtenu en 2009, mémoire sous la direction de G. Heinzmann en co-tutelle avec Léna Soler : « Facteurs déterminants pour l’acceptation d’un résultat expérimental. Enjeux de la philosophie de l’expérimentation »
  • A l’université des sciences de Nancy 1 : création avec quelques collègues (dont Philippe Lombard partenaire privilégié du groupe PratiScienS), d’un séminaire d’histoire et de philosophie des sciences dans lequel plusieurs membres de PratiScienS ont donné des conférences à l’adresse d’un public d’enseignants et d’étudiants scientifiques : Léna Soler sur les enseignements de la philosophie des sciences de Thomas Kuhn en 2006 ; Emiliano Trizio sur le problème de la contingence en 2007 ; Frédéric Wieber sur les questions philosophiques soulevées par les simulations numériques en 2009
  • Toujours à la faculté de sciences, co-organisation de plusieurs colloques visant à faire dialoguer scientifiques et philosophes des sciences(en collaboration avec Ph. Lombard, Ph. Nabonnand, F. Chargois et C. Chatelain) : « La Question du progrès en mathématique et en physique » (février 2008) ; « Les images et les diagrammes en mathématiques et en physique » (Mars 2009) ; « L’espace et le temps » (programmé en mars 2010)
  • Dès 2006, Catherine Dufour a exprimé le souhait d’une étude « de terrain » au sein de son laboratoire de physique, visant à analyser les enjeux épistémologiques des pratiques scientifiques impliquées. L’étude des pratiques scientifiques au sein du Département « Physique de la Matière et des Matériaux » a débuté depuis septembre 2009, prise en charge par Sandra Mols, post-doctorante recrutée spécialement dans ce but dans le cadre de l’ANR PratiScienS en co-financement avec la région Lorraine
  • Dans le cadre du groupe PratiScienS, les recherches en philosophie des sciences portent principalement sur les savoirs tacites en physique expérimentale, les pratiques de calibration en physique, ainsi que sur la robustesse et la contingence / inévitabilité des résultats expérimentaux en physique (notamment en physique quantique)

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Jean-Luc Gangloff

Professeur agrégé de philosophie. Recherche à l’Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les Sciences et la Technologie (IRIST) à l’Université de Strasbourg.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Philosophie analytique et conceptualisation des notions d’observation et d’expérimentation [2007]
  • La question de l’objectivité abordée à partir des pratiques expérimentales effectives ayant cours dans les laboratoires des sciences de la nature
  • Recherches récentes : sur la robustesse des résultats scientifiques appliquées au cas de la production d’images ; sur le problème de la contingence / inévitabilité dans les sciences (analyse du problème, élaboration d’outils conceptuels)

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Valeria Giardino

Docteur en Logique et Epistémologie, Université de Rome ‘La Sapienza’. Titulaire d’un poste de chercher contractuel au CNRS avec une bourse Marie Curie individuelle IEF (Intra-European Fellowship) dans le cadre du septième programme-cadre de financement européen, à l’lnstitut Jean Nicod (CNRS-EHESS-ENS), Paris.

Recherches et activité pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Objet central des travaux de recherche : le rôle des diagrammes et des images dans notre système des connaissances. En particulier, l’utilisation des figures et des diagrammes dans la pratique mathématique et dans la pratique des sciences [soumis], [2010c], [2009b], [2006]
  • L’intuition et la visualisation dans la pratique des mathématiques [2010a],[2008a]
  • De nombreux processus de raisonnement, en particulier ceux impliqués dans la pratique scientifique, emploient des représentations visuelles et spatiales pour gérer l’information. La question générale relative à ce versant de la pratique scientifique est : quel est le statut cognitif de ces images et quelle est leur fonction cognitive par rapport à la pratique scientifique ? [2008b]
  • Evaluation de la connexion entre représentation de l’information et résolution de problèmes [2010b], [2009a]
  • Etude des évolutions de l’interprétation réaliste de la théorie des ensembles et ses connections avec les études sur la cognition numérique.[2005]
  • Les bases cognitives des mathématiques : une considération des études empiriques. [2007]

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Cyrille Imbert

Chargé de recherche au CNRS (CR2, Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS, Nancy 2). Docteur en philosophie des sciences (2008). Agrégé de philosophie (2001). Licence de physique fondamentale (2004).

Axes de recherche et publications pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Epistémologie des modèles et des simulations [200Xb], [200Xc], [2008b], [2008c], [2008d], [2008e])
  • Etude des contraintes computationnelles sur la pratique scientifique et le développement de la science [2008f]
  • Distinction en principe / en pratique
  • Rôle de l’analyse dimensionnelle dans la modélisation
  • Usage des esquisses dans la pratique scientifique (pédagogie et recherche)
  • Analyse du rôle des formats de représentation dans l’activité scientifique
  • Epistémologie sociale

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Vincent Israel-Jost

Post-Doctorant aux Archives Poincaré dans PratiScienS depuis janvier 2012. Docteur en philosophie des sciences (IHPST, Paris 1, 2011), docteur en mathématiques appliquées (Université de Strasbourg, 2006).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Objet central des travaux de recherche: l'observation scientifique. Travaux philosophiques guidés par une expérience de 10 ans dans la recherche en mathématiques appliquées à l'imagerie médicale. En particulier, prise en compte du rôle majeur joué par les instruments dans l'investigation empirique, ainsi que par le traitement computationnel quasi-systématique des données.
  • Théorie de la connaissance, et plus particulièrement l'étude de systèmes de croyances interdépendants, dans un cadre cohérentiste.
  • Validité et robustesse des résultats expérimentaux, notamment dans le cas où une instrumentation sophistiquée est employée, couplée à des traitements computationnels réalisés grâce aux ordinateurs.
  • Étude des différents types de traitements computationnels des données. Rôle de ces traitements dans les échanges de connaissances entre chercheurs.
  • Aspects dynamiques de l'investigation empirique: évolution des techniques, des savoirs et détermination des conditions garantissant la stabilité d'une investigation. Étude de cas pour la tomoscintigraphie (technique d'imagerie (bio-)médicale relevant de la médecine nucléaire).

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Amirouche Moktefi

Docteur en épistémologie et histoire des sciences et des techniques à l’Université de Strasbourg (2007). Membre de l’Institut de Recherches Interdisciplinaires sur les Sciences et la Technologie (IRIST) à l’Université de Strasbourg. Membre associée du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Place et statut des pratiques en mathématiques et logique
  • La justification des preuves en mathématiques et logique, et en particulier la justification de la déduction
  • La cohabitation et traductibilité des écritures symboliques et ses conséquences, notamment la relation entre le « pluralisme symbolique » et le pluralisme logique [200Xc] ; [201Xd]
  • L’usage de méthodes visuelles en logique et mathématique. Quelle place et quelle légitimité pour les diagrammes dans les sciences formelles, dans les contextes de justification ? [2008c] ; [201Xb] ; [201Xe]

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Sandra Mols

Docteur en histoire et sociologie des sciences (2006). Post-doctorante recrutée par le groupe PratiScienS en 2009. Membre du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2). Chargée d’une étude « de terrain » dans l’équipe « Nanomagnétisme et électronique de spin » de l’Institut Jean Lamour (UMR 7198 CNRS), Université Henri Poincaré – Nancy 1.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Objet central des travaux de recherche : pratiques en physique et construction des savoirs dans l’équipe « Nanomagnétisme et électronique de spin » de l’Institut Jean Lamour, Université Henri Poincaré – Nancy 1, 2009-2012
  • Principe directeur des travaux : travail d’enquête ethnographique, en vue d’explorer les pratiques et modes de production des savoirs en physique du nanomagnétisme. Accent mis sur les « epistemological practices » commentées par le courant constructiviste anglo-saxon en histoire des sciences
  • Objectif premier des recherches en cours : explorer les aspects tacites accompagnant la production des savoirs en relation avec les pratiques expérimentales déployées, caractériser les pratiques mobilisées dans la transmission de savoirs et savoir-faire
  • 2007-2009 : Déploiement d’un programme d’histoires orales consacré à l’informatique en Belgique, c.1945-c.1980 aux Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix, Namur, Belgique. Accent sur les pratiques et les processus d’émergence d’expertise en ordinateurs et leurs usages ([2007], [2008a], [2008b], [2008c])
  • 2000-2006 : Thèse doctorale portant sur l’impact de l’ordinateur, réputé « révolutionnaire », en cristallographie. Accent sur les pratiques cristallographiques déployées en Grande-Bretagne durant les années 50 et la notion d’« erreur », dans toutes ses modalités d’occurrence, dont expérimentale, humaine, technique, computationnelle, et théorique ([2006], [2001])

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Jean-Michel Salanskis

Professeur à l’Université Paris Ouest La Défense. Recherche à l’Institut de Recherches en Philosophie et en Histoire de la Philosophie – Paris Ouest Nanterre La Défense, EA 373. Docteur en philosophie des sciences. Habilitation à diriger des recherches en philosophie des sciences. Agrégé de mathématiques.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Analyse philosophique des développements théoriques de la mathématique comme approfondissements herméneutiques [1991]
  • Présentation générale de l’approche herméneutique en philosophie des sciences (mathématiques, logique, physique, sciences cognitives) [1997].
  • Formulation d’un point de vue “méta-constructiviste” sur les fondements des mathématiques, et exposition des travaux de l’école non standard de Reeb et Nelson sous l’angle constructiviste [1999].
  • Proposition d’une définition générale de l’action, de trois modèles satisfaisant cette définition, et analyse de plusieurs approches philosophiques contemporaines de l’action [2000]
  • Exposition synthétique d’une conception personnelle de la philosophie des mathématiques, incluant une discussion de la physique mathématique et une réflexion sur le débat cognitif [2008]
  • De manière plus récente, effort pour comprendre ce que doit être une philosophie de la logique, et pour étudier la position des problèmes par le courant analytique dans divers domaines. Ces travaux ont donné lieu à des études consultables sur le site http://jmsalanskis.free.fr/.

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Emiliano Trizio

Docteur en philosophie (2005). « Master of Science » en philosophie des sciences à la London School of Economics. « Laurea » (niveau D.E.A) en physique à l’Université de Padoue. Post-doctorant au sein du groupe PratiScienS depuis 2008. Membre associé du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2).

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Statut de l’objectivité dans les sciences physiques avec une attention particulière à la question de l’historicité de la connaissance scientifique et du réalisme scientifique ([2004b, 2008b]).
  • Analyse des déplacements qu’a subis le problème de l’incommensurabilité du fait du « tournant pratique » de l’épistémologie contemporaine ([2004b])
  • Analyse de la question de la contingence historique des résultats de la physique sur la base d’une caractérisation de la nature du succès de la science ([2008a])
  • Analyse du rôle de la robustesse en microbiologie.
  • Chantiers en cours : analyse des rapports entre la contingence historique des résultats scientifiques et le réalisme scientifique ;
  • Finalités principales de l’activité de post-doctorant au sein du groupe PratiScienS : travailler à une synthèse des différentes lignes de recherche suivies par les différents membres du groupe, notamment en vue d’une ré-évaluation épistémologique du débat entre réalisme scientifique et constructivisme ; participer dans cette perspective synthétique à l’édition des actes de colloques organisés par le groupe PratiScienS.

Frédéric Wieber

Maître de conférences à l’IUFM Lorraine. Recherche au Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS (Nancy 2). Docteur en épistémologie, histoire des sciences et des techniques. DEA en biophysique moléculaire.

Recherches et activités pertinentes du point de vue du projet PratiScienS

  • Analyse de l’évolution des concepts et pratiques théoriques en chimie des protéines entre 1960 et 1990, dans le cadre de l’impact croissant de l’outil ordinateur sur ce champ. Analyse épistémologique des concepts de modèle, de simulation et d’application théorique. Intérêt pour l’importance des ressources matérielles et symboliques employées par les acteurs sur la forme et le contenu de leurs productions théoriques ([2005] et [2006]).
  • Analyse de l’emploi et du statut des outils computationnels de modélisation des bio-molécules dans les pratiques de « Rational Drug Design » sur ordinateur ([2008]).
  • Analyse des stratégies de modélisation et simulation en biophysique en lien avec le concept de robustesse en philosophie de la biologie ([201Xa]).
  • Analyse de l’impact de la notion de contingence sur la structure de l’explication historique, et discussion du statut de l’histoire contrefactuelle ([201Xb]).
  • Intérêt pour les outils épistémologiques d’analyse des pratiques théoriques des scientifiques (approche comparative pratiques théoriques / pratiques expérimentales).

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